Ballade en Périgord

 

En ce samedi marquant la fin du confinement, le car des LOISIRS GIRONDINS après un arrêt au Centre Commercial Mériadeck, peut compléter son chargement avec nos amis du Jumelage, qui représentent à peu près le 1/3 de ses passagers.

En respectant l’horaire prévu, direction Monpazier, mais à la surprise générale au lieu de franchir la Garonne pour prendre la route de Bergerac, notre chauffeur emprunte l’autoroute de Toulouse qu’il quittera à Marmande en se dirigeant vers Bergerac par un itinéraire un peu plus long, mais plus « touristique » à travers la riante campagne du Lot et Garonne. Première halte au village de Monpazier où nous faisons la connaissance de notre guide, patron de la Ferme-auberge où nous passerons le reste de la journée.

Un véritable Homme-orchestre, qui ne cessera de nous étonner, passant des fonctions de guide de tourisme à celles de serveur (sans doute aussi cuisinier ou au moins aide de cuisine), puis palefrenier, et pour finir vendeur de produits locaux. Sans nous submerger de propos savants que tout le monde oublie, il nous fait découvrir cette « bastide » semblable à beaucoup de celles qui ont été construites dans le Sud-Ouest pendant les trois siècles où l’Aquitaine, possession anglaise, devait se défendre contre les attaques françaises. Les restes moyenâgeux particulièrement bien conservés de ce beau village ont souvent servis de décor pour des films.
Après nous être bien dégourdi les jambes en flânant dans ce beau village, nous reprenons le car qui nous conduit à une vingtaine de kilomètres au bourg de Mazeyrolles. Une grande table réservée à notre groupe nous permet d’apprécier un menu périgourdin de bonne qualité dans une ambiance très sympathique.

Le repas terminé, après une certaine attente nécessitée par la préparation des calèches et l’attelage des chevaux, sans personnel supplémentaire pour cela, (toujours le même homme polyvalent !), ce sont 8 voitures de 8 places chacune qui sont alignées pour le départ attendu avec une grande patience par de gros chevaux particulièrement dociles. Mais comment trouver 8 cochers pour diriger chacun de ces attelages ? Il est fait appel à toutes les bonnes volontés trouvées dans nos groupes respectifs, à commencer par le chauffeur du car (après tout, à vitesse réduite il peut retrouver ses réflexes…) et il est vrai que les chevaux sont bien habitués et connaissent le parcours. Philippe notre Président devra lui-même prendre les rênes d’une calèche.
Au retour de la promenade nous pouvons bénéficier d’une dégustation de produits locaux (foie gras et vin de Monbazillac), mais s’il n’y a rien à dire sur la qualité des produits proposés, la quantité n’est pas au rendez-vous. À cette occasion beaucoup de produits faits « maison » sont offerts à la vente, mais, ne disposant pas d’un terminal de carte bleue, les ventes ne seront pas au niveau de ce qu’aurait effectué un groupe d’une cinquantaine de personnes.
À tous ces cochers improvisés il est attribué un diplôme, qui pourra faire office de permis de conduire les calèches.

C’est en nous félicitant d’avoir pu profiter d’une météo, idéale (beau temps, nuageux par moment, mais pas trop chaud, sans pluie et sans orage), que nous reprenons la route de Bordeaux, aux bons soins d’un chauffeur très compétent et sympathique. En espérant que cette sortie ne soit que la première d’une année 2021 qui devrait nous faire oublier la triste année 2020.